jeudi 12 janv 2017
je me précipite au cheval et là !!!
il se met à pleuvoir à verse. même pas de quoi panser, j’ai juste fait la tresse, Oskar a bien baissé sa tête, mnt je ne clic que quand j’ai fini de démêler + tresser + mis l’élastique donc faut qu’il attende. Ca s’est bien passé.
J’ai fait le soin des pieds, puis Pascal est arrivé pour faire le soin de la peau (par endroits sous le ventre il a des poils qui s’arrachent en pinceaux donc faut brosser puis mettre du produit), pendant ce temps (il faisait nuit donc pas pratique) j’ai désensibilisé à la bride : bridon sans le mors, je fais « touche » clic,
puis dis « mets bien a tête » en présentant le bridon, il baisse la tête donc je fais baisse-clic-retire le bridon ensuite j’approche petit à petit le bridon de + en + près, puis je passe 1 oreille, puis l’autre, puis les 1 mais à chaque fois il a tendance à relever la tête…. Sauf à la fin où il a gardé le tête baissée et les oreilles en avant donc super facile ! j’ai arrêté là.
Ensuite direction le pré , tandis que Pascal regardait l’eau, le foin et la clôture, on a fait déplacer les épaules/ les hanches/ reculer/ dépl latéraux ça s’est bien passé, il n’anticipe plus autant qu’avant, ensuite jeu du cercle, Ok au pas mais impossible à faire au trot, dès que je le stimule avec la ficelle reliée au stick, il me fait face (bon je lui ai appris que s’il panique/ est confus il doit se référer à moi donc…) mais en pleine nuit sous la pluie les conditions n’étaient pas top non plus, j’ai obtenu un pas de trot et laissé là-dessus.
Pascal nous regardait sous un arbre, impressionné par son Gros et ravi de mon travail.
Je pense qu’il commence à comprendre mon point de vue, ma façon de fonctionner avec les chevaux, pour lui qui me disait « attache-le il se laisse très bien brider » il a compris que je veux plus, je veux un cheval qui accepte son mors, pour qui mors est synonyme d’une bonne balade, un outil digne de désintérêt car accepté de bon gré tout comme un tapis, une selle ou autre, un truc « normal » ni gênant, ni terrifiant,
bref maintenant il ne rigole plus quand je parle ou « réponds » aux chevaux car évidemment selon la tête que fait le cheval quand on lui propose qch, on voit bien s ‘il est OK ou pas ! Il comprend de plus en plus que chaque effort doit être récompensé et félicité, là encore on a des comportements presque opposés, quand Oskar fait la chochotte pour prendre son mors, Pascal râle un peu, moi je le couvre de louanges car ça lui demande plus d’effort qu’à un autre
Je réfléchis sur des détails en me demandant ce que le cheval peut penser ou ressentir dans telle ou telle situation et ça il n’avait clairement jamais eu l’idée