Potrillo

mardi 24 janv 2017

Sitôt l’école finie, je cours me préparer pour aller au cheval et bien sûr je perds 1h avec tout ce que j’ai à faire de ci, de là (notamment coup de fil du notaire grrrrr) un vrai cauchemar !

Bref j’arrive, j’atrappe Potrio qui se laisse faire, il est toujours un peu inquiet pour ses oreilles.

Direction le rondelonge, pansage, il est propre à part la poussière dans les longs poils, démêlage de crins, il faudrait un coup de produit et des graines de lin ou tournesol de l’intérieur pour les embellir, (un petit coup de pouce.)

Caresses de la tête et je lui masse la base du toupet en agitant les crins comme ça les crins lui touchent les oreilles, il sait pas trop s’il doit dire qch vu que c’est ses propres crins qui le touchent mais je vois bien qu’il est perplexe… tire langue

Ensuite déplacement des épaules, toujours tendance à reculer et à se précipiter mais j’ai l’impression que c’est plus pour se dépêcher d’avoir le clic-bonbon donc je reste en renforcement négatif en attendant calmement…  qu’il se calme et écoute ce que je lui demande et y réponde ce qui (cela seul !) lui vaut un clic-bonbon.

Une fois OK pour les épaules vers la gauche je fais les hanches vers la droite, pour pas qu’il anticipe, les épaules vers la droite puis les hanches vers la gauche, là il ne bougeait plus peut-être qu’il testait… Je lui a touché le boulet postérieur avec la baguette et cela semble correspondre pour lui à un signal car il a levé le pied et l’a gardé en l’air. J’ai demandé autrement et une fois les hanches bougées avec le postérieur croisé devant l’autre, clic-bonbon.

A chaque fois je fais des pauses-massage de la base du toupet- effleurage des oreilles avec les crins.

Ensuite je l’ai mis dans le bon sens de la pente pour être plus haute que lui et j’ai amené son bridon, démonté avec juste la têtière et les montants. Je l’ai caressé de face avec, :  nez, chanfrein, front, quelque chose était bizarre car il pivotait peu à peu et on se retrouvait chaque fois à l’horizontale.

Jusqu’au moment où je me suis rendue compte qu’en fait il bougeait pour essayer de ne pas m’avoir dans son oeil droit !!! Il m’a eue un moment le petit malin ! C’est dingue comme il peut être persévérant et comme voir l’homme dans son oeil droit l’indispose.

Une fois que j’ai vu ça j’ai travaillé en biais du côté droit, grands gestes des bras avec le bridon pour faire mine de l’ « atrapper », à chaque fois qu’il baissait la tête, clic-bonbon. Au bout d’un moment il était plus tranquille, j’ai passé la têtière derrière son oreille droite : clic-bonbon.

En fait, comme avec Oksar, le + dur c’est de la retirer car il anticipe, file un grand coup de tête en arrière, et bien sûr l’oreille risque de s’accrocher de plus belle ce qui amène la panique etc… j’ai dû continuer les grands gestes des bras, puis prendre le bridon assez bas pour pouvoir soulever très haut la têtière et passer largement au-dessus des oreilles même avec l’encolure tendue. Clic-bonbon.

Pareil à l’autre oeil. Il n’a aucune réaction avec un montant du bridon contre sa joue et l’autre qui pend sur son chanfrein, ce qui l’inquiète c’est vraiment le passage d’oreilles.

Ensuite il me restait des croquettes donc j’ai désensibilisé à la ficelle du fouet, derrière mon dos, en arrêtant tout mouvement dès qu’il s’immobilisait, clic-bonbon, ensuite à gauche (donc à son oeil droit) ensuite au moment où je lui expliquais que cet exercice allait lui apprendre à être plus courageux…

Derrière la haie des chats se sont mis à hurler et le cheval a détalé comme un lapin Mr. Green pour se cacher derrière moi (toujours sans tendre la longe, nez tourné vers moi en se contorsionnant)

j’ai fini cette leçon sur l’agitation du fouet à droite ( oeil gauche) puis refait quelques passages d’oreilles et laissé là.

Ensuite j’ai nourri Nikita, la bougresse voit le grain, se précipite oreilles couchées,yeux exorbités, je la préviens de la voix, d’un geste, puis je fais mine de lui « agresser » la figure, elle stoppe net (enfin, quoi ! En phase 3 il était temps) je mets le grain, attends qu’elle fasse les gentilles oreilles et sors.

Et là Pascal me dit « mais pourquoi tu lui fais peur comme ça, la pauvre vieille elle fait rien de mal »
Rolling Eyes
quoi elle me menace, m’insulte et je ne dois rien dire « la pauvre » ? Nous n’avons pas les mêmes valeurs…. boulet 1

Si un mec m’en faisait autant dans la rue, il irait lui régler son compte… Alors un cheval de 500 kilos j’ai le droit de ne pas me laisser faire quand même !!!

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