23 avril 2016
Après m’être soignée et mis un pansement…. 
Fallait changer Oskar de pâture… Il rentre au village et va retrouver son copain Cadou… En sortant du pré il était un peu sur l’oeil, je le reconnecte avec quelques exercices, depuis 1 ou 2 semaines, je sais pas si c’est la solitude ou le printemps mais il provoque un peu, donc on révise les cessions, les distances,….
On emprunte un chemin derrière des jardins et sur la route (on était séparés de la route par de longs jardins et les maisons ou bout) j’entends (assez loin) des chevaux trotter
Là Oskar a pété un cable, commencé à hennir, tirer, comme il allait partir j’ai secoué la longe, en lui g**lant dessus, pour pas qu’il me dépasse . Heureusement ça l’a arrêté net (je me voyais pas courir comme un cerf-volant derrière un cheval de trait emballé)
Je sais pas s’il voulait leur casser la g**le ou s’il avait senti une jument en chaleur parmi ces promeneurs…
Bref il a commencé à se cabrer (moi qui voulais passer par-derrière pour pas avoir d’incident avec la route et ménager mon doigt…) j’ai g**lé un grand coup en secouant la longe (toc le mousqueton dans le menton) Je ne voulais pas le provoquer, je suis partie en avant d’un pas décidé, la remise aux ordres l’a recadré, ensuite il hennissait, piaffait, mais sans tirer ni rentrer dans ma zone, il a fini par se calmer…
Je pense que le cadre « suis sans te faire traîner ni me coller » lui a fait du bien, l’a aidé à reprendre ses esprits, je l’ai pas provoqué, je l’ai laissé « libre »en marchant d’un bon pas pour pas le freiner, comme son cerveau bouillonnait j’ai juste exigé la sécurité et qu’il soit à sa place habituelle.
On est donc arrivé sans autre incident, j’étais super contente du travail quotidien que je fais avec lui car c’est quand même bien systématisé, les distances, le respect,
j’étais contente aussi d’avoir le matériel adéquat car avec une longe courte j’aurais sans doute lâché, pas possible de rester à 1m d’un dinosaure pareil en train de se lever… La lourdeur de la longe et du mousqueton ont bien joué leur rôle et surtout merci au licol en ficelle….
Lors de notre rando à Messincourt, j’avais vu un Ardennais avec un licol plat en cuir, trimballer ses proprios… Avec 3 personnes pendues au bout de la longe, il se baladait peinard là où il voulait (loin du van et de sa carriole… hihi)
Et je vois aussi le chemin à parcourir car stressé comme il est, sensible, il perd facilement le contrôle de ses émotions, avec ses coucougnettes ça doit le titiller aussi… Et son poids phénoménal le rend d’autant plus dangereux en cas de perte de contrôle. Donc je suis confortée dans ma lancée, travail, travail, ya que ça de vrai ! 
On a de bonnes bases et ce mois-ci je vais avoir un rond de longe pour affiner tout ça !
Ensuite il a retrouvé son parc et Cadou, ça faisait 1 mois que les 2 colocs ne s’étaient pas vus, bah ça a galopé, mordu et cabré dans tous les sens (là j’ai vraiment vu Oskar debout sur ses pattes arrière, heureusement que je l’ai pas laissé faire ça sur le chemin…) ils aiment bien aussi jouer à mords-moi, je te mords (ils se mordent chacun leur tour au poitrail ou à la joue, de plus en plus fort des fois 15 ou 20 min d’affilée 
) décidément je ne comprendrai jamais les mecs lol.