jeudi 19 oct 2017
j’ai re monté Oskar, il s’est tendu à l’approche du tapis Barefoot, j’avais mis dessous le pad que je lui ai confectionné pour compenser son « fait en descendant ».
On a fait quelques centaines de mètres, ça allait, en passant devant des rubalises on s’est demandé s’il ne valait pas mieux faire demi-tour mais comme Oskar avait l’air bien, on a continué, en faisant plein d’arrêts/ clic- bonbon, grat- grat, il regardait derrière, pas très serein.
J’ai réussi à avoir les arrêts avec les rênes et la voix, la direction d ‘un côté à l’autre du chemin, mais pour démarrer faut que Pascal avance devant, il ne connaît bien sûr pas les jambes, à mon avis il était stressé et ne comprenait pas l’ordre vocal, et j’avais pas ma baguette pour impulser mais c’était pas le bon moment.
Au bout de 300m donc, on a fait demi-tour, à chaque fois ça me déséquilibre et je sens Oskar tendu, là encore ça a achevé de le stresser (il lui en faut peu, le pauvre Gros !)
il s’est mis à se dépêcher de rentrer, on a fait des arrêts pour l’apaiser mais ça le stressait encore plus, ensuite au loin Cadou l’a appelé et un autre cheval l’a vu dans un pré et henni, Oskar s’est tendu j’ai cru qu’il allait se lever…
Pascal a renclenché la marche avant, j’étais prête à sauter mais ensuite à part se dépêcher et hennir, il n’a rien fait de « mal » à part que, pour un cheval aussi hypersensible, je suis sûre que ça a été la cata, dans sa tête….
A l’arrivée il s’est bien placé près de la voiture, a attendu, en piétinant un peu, donc pour pas rester sur un « échec » je suis restée sur son dos le temps qu’il se pose, puis je l’ai gratté, et finalement il a poussé un gros soupir, je me suis rendue compte que depuis le début il était en apnée….
Autant la fois d’avant il avait mâchouillé son mors, soupiré, s’était ébroué, autant là… rien ! à part un ou 2 mordillements de mors… Et une ou 2 tentatives de brouter mais par stress, il mordait hargneusement l’herbe !
Bon le point positif c’est que j’arrive à lui remonter le nez avec le mors de filet, quand il veut brouter, c’est donc que j’ai une certaine maîtrise sur cette grosse bête.
2è point positif je ne suis pas descendue lors de son moment d’énervement, pourtant j’en menais pas large et je me demandais quelle était la meilleure marche à suivre, mais descendre une fois calme c’est pas mal je pense.
Et ça m’a fait franchir un palier où j’ai su surmonter ma peur du grand et gros cheval pas débourré sans vraiment de frein ni de direction, qui s’énerve. Comme je m’inquiétait, je tendais les rênes, ça ne faisait que l’inquiéter plus, je me suis relaxée, laissée porter, ça l’a destressé un peu. J’ai pris sur moi, je suis contente d’avoir su et pu le faire.