le grand départ

lundi 20 fev

Lundi le grand départ (ou pas…)
Albert fait un effort pour monter, mais pas tranquille, il descend dès qu’il voit mon BP des les parages.

Maman s’était entraînée à fermer le pont mais juste la poignée car elle n’a pas la force de le soulever, j’ai pensé (sotte que je suis) que mon BP en avait fait autant pour être prêt ce matin-là,

Bon je dis et je répète que l’effet de surprise sera primordial, !

au moment opportun je leur dis de relever le pont !

Albert recule en vitesse, maman prend peur et se sauve, mon BP ne réussit pas à fermer le pont, l’âne descend en catastrophe, la longe s’étant entourée dans la barre avant (j’avais peur qu’il fasse demi-tour) se coince, l’âne tire au renard avec son licol ficelle, en travers sur le pont bref la grosse panique….

Fini, Albert ne voulait plus monter, je recommence approche/ retrait/ R-/ effort à l’extérieur, calme à l’intérieur, on s’énerve de plus en plus, l’âne devient de plus en plus amorphe, je me demande s’il ne vaudrait pas mieux attendre qu’il se « statufie » pour le faire porter par des voisins costauds, je suis en sueur, rien ne va plus c’est de pire en pire.

Bon j’ai tout arrêté, pause, grattages, câlins dans le van,

[

je suis allée dire à mon BP ses 4 vérités (en + il m’a dit qu’il n’avait pas su fermer le pont car il ne savait pas comment fermer la poignée = donc il a même pas regardé à l’avance quoi… bref GRRRRRR boulet du jour je l’aurais bouffé.

]

Ca m’a fait du bien. J’ai fait un peu monter Albert pour le câliner et gratter à l’intérieur. Ensuite j’ai rempli un seau de graines de tournesol dont il est friand. Ensuite peu à peu la Magie du Bourricot a eu lieu, après avoir goûté il est devenu de moins en moins méfiant (c’est quand même c** un âne ! lol) jusqu’à ne plus s’occuper de ce qui se passait dehors, mon équipe de bras-cassés a fait un effort pour refermer le pont d’un bon coup, l’âne a eu un coup de panique puis s’est calmé.

On l’a laissé manger, câliné, donné des bonnes choses, licolé (licol plat) attaché, enfermé et roule ma poule.

Il a bien voyagé à part que l’effort l’a fait transpirer.

Il a été sage et je lui laissais la porte ouverte sur les aires d’autoroute le temps d’aller faire pipi, pause de 10 min ttes les heures, bonbons, il tirait du foin, faisait aller ses pattes, se reposait.

Par contre il y a eu du brouillard, j’ai loupé un échangeur, fait un aller-retour pas prévu ( 40 ,km en plus !! ) , ya eu de la pluie, le pauvre a dû être stressé par le bruit des camions qui nous doublaient….

A l’arrivée j’ai eu du mal, j’ai dû baisser plusieurs fois le pont car il s’agitait (calme = baissé, agité = relevé)

Ensuite dilemme, je le détache, je vais à la barre de queue, là encore je le faisais avancer quand il s’appuyait, je le caressais quand il était cool. Enfin je décide d’enlever la barre, j’arrive à la queue = il s’était retourné !

Ya fallu le remettre à l’endroit, mettre la grande longe, lui tenir la tête en avant en la faisant sortir par la porte cavalier, ouvrir la barre, il est descendu calmement.

 

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