mercredi 29 juin
Une fois le maître conquis il a fallu convaincre l’animal
Donc hier ce fut désensibilisation à la nouvelle bride.
Après un pansage sympa, car Oskar se détend très vite maintenant, il baisse bien la tête quand je lui brosse ou le tresse, (pourvu que ça arrive un jour au moment de brider !…)
j’ai amené la bride en pièces détachées avec déjà le haut : présentation, touche- clic- bonbon, recommencer jusqu’à ce qu’il ne regarde plus d’un oeil inquiet, toucher la tête avec, puis l’encolure, puis le corps, puis faire l’autre côté…
(je peux vous dire que ça consomme bcp bcp de bonbons ces méthodes ! Heureusement je donne en friandises des croquettes pour cochon d’inde donc y en a beaucoup dans une poignée ! )
Une fois la têtière mise, je règle les oeillères, puis je vais chercher le mors, en revenant je vois Oskar avec sa tête d’abattoir, dos rond, tête basse, regard tristounet, l’air de subir une horrible torture… Pfff !
Ensuite réglage du mors, puis désensibilisation à la muserolle, ajustage de la muserolle, enfin je l’ai gratouillé jusqu’à ce qu’il baisse la tête, soupire et mâchouille, pour dédramatiser, et tout ça a pris une bonne heure ! !
Dernière leçon, se faire enlever la bride sans lever la tête un grand coup en anticipant et se cogner les dents au mors ce qui crée de l’anxiété et le pousse à avoir encore plus peur la prochaine fois !
Donc je faisais mine d’enlever la bride et s’il levait la tête je lâchais en lui laissant sur la tête… jusqu’à ce qu’il reste normal et là j’ai fait passer la têtière devant les oreilles et enlevé doucement le mors ! avec clics et carottes.
Enfin j’ai continué à prendre mon temps, une fois libéré du licol, pour continuer les gratouilles et quand il frétillait du nez je suis partie en le laissant frustré Il a vraiment fait des progrès par rapport à l’an dernier où il filait dès le licol enlevé !
Donc voilà, je ne m’attends pas à ce qu’il adore sa bride mais à l’usage il se rendra bien compte du confort qu’elle lui apporte, il n’a plus des larges sangles raides partout sur la tête, moins de poids à porter et des réglages plus adaptés à son gros front et à sa bouche délicate.
avec le recul je pense que j’ai réussi à créer un réflexe conditionné au pansage « brossage = détente = tête basse,, soupirs, mâchouillis, bons moments ensemble » . Les premières fois je restais juste 20 min à le brosser, quand je le libérais il bâillait comme un malheureux sortant d’un moment de torture !