mercredi 28 dec 2016
Ajd ça a été le crash-test avec Oskar. 
Je l’ai sellé et mis ses sacoches en cuir et on est allé se promener 2h. Il y avait plein de brouillard et je lui avais mis ses affaires fluo. (et moi aussi, le gilet)
En passant devant une maison en ruine j’ai pris 2 carreaux en carrelage assez lourds je m’en sers pour paver le devant de mon compost qui devient boueux en hiver.
On continue la promenade et vers le retour gros coup de stress, Oskar me dépasse au galop, en général quand il a peur il fait 2-3 foulées puis se place « derrière » moi pour se cacher du danger.
j’ai donc cru qu’un vélo nous ratrappait mais en fait, à cause de sa morpho pourrie la sangle avait avancé, la selle aussi, donc il était tout dessanglé, la selle avait tourné, une sacoche ouverte avait perdu sa pierre, tout était en train de tourner sous le ventre !
j’ai tenu Oskar serré de près en le calmant, une fois arrêté évidemment le barda glissait doucement sans bringueballer donc ne lui faisait plus vraiment peur…. J’ai pu le caresser, cliquer, il a baissé la tête et machouillé relativement vite.
J’ai relâché la longe et pu aller à son flanc, décrocher les rênes et la croupière (merci mousquetons) dessangler (boucle presque sur le dos) tout mettre à terre. Je l’ai vraiment félicité car sans son sang-froid il serait parti comme un fou ds le brouillard avec son barda dessanglé mais accroché à la queue et aux rênes ! Ca aurait pu faire une vraie catastrophe s’il s’était emballé !
Bon on a fait un câlin-gratouilles, il était tout content, je ne voulais pas qu’il garde une mauvaise impression, ensuite je l’ai facilement sellé, (il n’était pas attaché) et là encore je me félicite de mon travail d’acceptation : certes une fois attaché il supporte tout mais sans donner son avis… et sans son acceptation j’aurais pas pu le seller avec juste la longe posée sur mon bras. Donc j’ai bien fait de « perdre » du temps à le désensibiliser !!!
On est rentré tranquille ensuite Pascal nous a amené le picotin bien mérité !
une fois de plus je suis super contente des progrès de mon Gros ! 