08/ 07/ 2019
ajd on a attelé Oskar pour faire de la piste.
Il n’en fait pas souvent et le pré fauché est à 1,5 km de la maison donc on est arrivé pas échauffé, il était bouillant comme des braises… Contre mon avis Pascal l’a mis direct au trot sur les portes (on avait emmené des cônes) le Gros ultra-réactif est parti au galop avec supers changements de pieds, tournants puis ça a dégénéré en raideurs et tentatives d’embarquement vers la sortie..
on est repassé au trot puis à mon tour de mener, à nouveau le Gros a voulu m’embarquer mais je l’ai laissé tourner en rond jusqu’à ce qu’il s’apaise. Le pb c’est que Pascal n’était pas confiant dans mes capacités (et oui Lotus fait 400 kilos, moitié moins que Oskar c’est pas le même gabarit) donc il s’est énervé, à g**lé, il se sentait plus ! (ce qui a encore plus stressé le Gros..;)
moi au contraire, je sentais bien la situation, Oskar speedait mais avait la bouche souple, donc je le laissais jeter son feu, j’avais la maîtrise de la direction, de l’allure (trot et je l’empêchais d’être trop rapide.)
dès que je l’ai eu marchant au pas, on s’est dirigé vers la sortie en faisant des serpentines, mais plusieurs fois il n’a pas pu se retenir de foncer au trot vers la sortie = demi-tour, trot jusqu’au bout du champ et on revient au pas vers la porte !
avec un étrange magnétisme qui lui faisait faire des tracés déviés vers la sortie bien sûr (fallait être super focalisé dans les doublers pour ne pas se faire avoir ! ) Une fois à la porte… au bout de plusieurs aller-retour « punitifs »… j’ai fait une pause-bonbon -câlin, Pascal a repris et s’est fait plaisir avec quelques portes au trot, ça allait mieux, cheval posé ! mais toujours le pb des trajectoires « aimantées » vers la sortie 😀
on l’a laissé là-dessus, il est tellement nerveux et anxieux que se poser comme ça, même en fin de parcours, et arriver à se calmer, même si ça a pris longtemps, méritait bien qu’on arrête la séance !
pour ma part faut que j’aie une discussion avec mon homme car me stresser comme ça alors que je gérais la situation ! j’ai pas apprécié. Mais il faut dire qu’en calèche, c’est dur d’être « promené » par quelqu’un d’autre, on se sent « impuissant » et lui, il connait la jeunesse « dangereuse » d’Oskar et craint des accidents dont je n’ai pas idée, n’ayant connu mon Gros qu’adulte, et l’ayant travaillé bcp en étho (tout le contraire du « tenir le cheval, la longe, les guides » etc). que Pascal a appris…