ramassage de crottins.
Potrillo avait une balafre suppurante au poitrail encore. En passant je mets une tartine de crème. Il a pris ça comme un affront terrible et s’est sauvé. Plus possible de l’approcher. J’ai fermé la porte du paddock devant l’abri et je l’ai « harcelé » jusqu’à ce qu’il se laisse faire.
Il semble avoir compris que je ne lui ferai pas de mal car il me fuyait mais sans violence et au pas. Je marchais en calquant mes mouvements sur les siens, avancée quand il fuyait et reculer quand il s’arrêtait.
Il cherchait du réconfort dans la vue des autres chevaux mais les voisins étaient dans leur abri donc il était visuellement seul. Lotus de l’autre côté de la cabane. A un moment il a tenté des demi-tours en pirouettant au galop mais je l’ai contré. Il boudait en faisant sa grimace espagnole comme les espagnols le font si dédaigneusement, en pinçant les lèvres.
A force de l’amadouer, je lui ai touché l’épaule, puis il s’est relaxé et je suis partie, ouvrant la porte. Il s’est précipité dehors puis est revenu voir ce que je faisais.
J’ai sorti Lotus à brouter derrière la haie, en laissant le panier bien en évidence au milieu du pré, Potrillo a d’abord pleuré à la porte, ensuite brouté près de la porte, ensuite il s’est peu à peu éloigné, jusqu’à brouter près du panier et finir par aller dans l’abri ! (quelle indépendance ! lol) De temps en temps il piquait un galop pour aller voir derrière la haie, ensuite il reniflait le panier !
quel bébé ! enfin je veux dire quel cheval affectivement insécure
Par contre j’étais là avec Pascal et il ne s’occupait pas du tout de nous, pour lui l’humain n’est pas « rassurant » !
tout le crottin a été ramassé j’avais le dos cassé !
Enfin j’ai rentré Lotus, il s’était tellement empiffré d’herbes hautes qu’il était repu et faisait une petite sieste derrière la haie 🙂